Bourgogne Assistance
Familiale et sociale

Rapport : MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET SOLIDARITE.

 

LE SYSTÈME SOCIAL N’EST PAS AIDANT DU TOUT.

L’association B.A.F.S à un travail : d’ECOUTE - de CONSEIL - d’AIDE et d’ORIENTATION dans tous les domaines concernant la Famille et l’Individu.

Nous avons précisément un rôle d’intermédiaire, afin d’aider les personnes à effectuer leurs démarches, et faire respecter leurs droits, tout en leur faisant comprendre qu’ils ont également des devoirs. Pour cela nous agissons avec tout notre cœur, notre force.

Nous ne sommes pas là pour juger les gens sur les races, les confessions, les politiques, mais les aider eu égard aux pressions qu’ils subissent de toutes parts.En effet, parmi les problèmes que nous traitons, nous nous sommes aperçus, en ce qui concerne :

1)- les structures d’aides sociales 1-1 CCAS : centre communal d’action sociale, aides aux Familles en tout genre, L’ABAS : amis du bureau d’aides sociales, la PASSE….

« Nous avons le couteau sous la gorge », s’expriment les responsables de ces différentes associations, de part la demande croissante et les coûts, et à contrario, notre personnel pour faire face à cette demande ne suit pas.

Alors, comme vous le savez, les demandeurs d’emploi, pourrait avec à la base une solide formation, subvenir à cette demande.

1-2 En ce qui concerne les assistantes sociales, nous regrettons que celles-ci ne soient plus suffisamment sur le terrain, et observons un manque évident de suivi envers les Familles. Parfois nous leur reprochons, d’infantiliser les parents, au lieu de les responsabiliser. Elles effectuent trop souvent un travail contradictoire par rapport aux aides familiales, qui oeuvrent quotidiennement dans ces Familles et effectuent un travail remarquable et souvent de longue haleine. Prenons l’exemple de l’aide aux mères (une équipe de professionnelles), du jour au lendemain l’assistante sociale se pointe, et leur adresse un chèque de la part du Conseil Général ! Mais en leur donnant de l’argent, de ce fait ne les aide pas du tout, car cet argent part dans des futilités, donc n’est pas géré correctement, et détruit tout le travail effectué en amont par l’aide aux familles. Les aides à domicile, sont souvent plus au courant de la situation, et vous relate mieux la réalité ; car aujourd’hui, ceux sont elles qui agissent sur le terrain, alors qu’autrefois, c’étaient effectivement les assistantes sociales. D’autre part, il en ressort que ces personnes adulées, assistées, n’ont plus l’habitude de se lever le matin, et ne veulent plus se lever. L’assistante sociale prévient de sa visite, et ce jour là : tout va pour le mieux : la maison est rangée, on se lève tôt, les gens sont frais ! Alors que bien souvent, c’est tout l’inverse qui se produit.

Pour quelles raisons leur mettons-nous tout dans la bouche, alors que des personnes qui ont travaillées 45 années, ne touche que le SMIC au bout du compte. Nous savons pertinemment aujourd’hui qui fait des enfants, et pour quelles raisons, par ailleurs ils ne réfléchissent même pas aux conséquences à l’avenir de leurs enfants. Tandis que dans les vraies grandes Familles, ces parents sont heureux de toucher ce qu’ils perçoivent, le père à souvent une bonne situation, mais si une séparation survient, alors malheureusement la mère se retrouve sans rien si ce n’ai que ses larmes pour pleurer.En résumé : l’assistance sociale ne tient plus sa place aujourd’hui, et détruit généralement tout le travail et les efforts fournis en amont par le suivi régulier des aides aux Familles, à domicile.

Je vous saurai gré de reprendre au passage, une réflexion de Confucius qui disait à son ami Lao Tseu : « Ce n’est pas en leur donnant du poisson, que vous les ferez vivre, mais il faut absolument les apprendre à pêcher » ! Pour qu’ils s’en sortent.

D’autre part,il existe également des « conseillères en économie sociale et familiale qui assume en général un travail correct. Par ailleurs, elles font partie sur le Département de structures regroupant différentes missions, professions, appelées : unités territoriales ». Toutefois, cette structure est loin d’être complète, et ne représente qu’un infime quartier d’une structure cohérente, efficace, où l’individu pourrait s’adresser pour tous problèmes concernant : la Famille, la personne (Social - Familial - Administratif - Juridique) . Cette petite structure actuelle, dépend en Bourgogne du Conseil Général, sans oublier les CCAS (comité d’action sociale) qui dépendent de la ville ; constat : nous nous retrouvons avec deux structures différentes qui souvent se rivalisent, se renvoient la balle pour un même travail, donc difficulté d’une efficacité optimale comme vous le constatez et quelle galère pour s’y retrouver dans ce « labyrinthe ». J’oubliai, autrefois nous avions la DDASS( Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) qui, suivait les Familles et s’occupait du placement des enfants. Aujourd’hui, la DDASS s’est dessaisit de toutes ses charges (décision du Ministère de 1986) remplacée actuellement par « le Conseil de Famille des pupilles de l’Etat », où elle ne traite que trois à quatre famille par an. C’est donc le Centre Médicaux Sociaux qui s’occupent des placements des enfants dans les Familles au niveau des secteurs. (J’espère que vous arrivez à vous y retrouver !) . Actuellement, la DDASS n’a plus qu’un rôle de gestion auprès des associations et centres hospitaliers ; toutefois, les contrôles restent-ils efficaces et suffisant ?

En conclusion, la DDASS se trouve également « sectorisée » par le Conseil Général sur les Départements. Toutefois, ne serait-ce pas plus évident et simple pour la personne de s’adresser à une structure centralisée mais avec des antennes dans chaque Département. Quelle complexité : CCAS - Unités territoriales - Centre à tout faire, mais ne fait rien - Conseil de Famille…., alors qu’une seule structure claire et précise, accessible à tous et bien organisée, serait pus simple pour toutes personnes en difficulté.Nous relevons ici, un problème important : celui de la communication entre services, et de la traçabilité, des Familles suivies, et en difficultés financière.

En effet, après guerre, l’assistante sociale, travaillait dans un secteur précis, suivait et connaissait les familles, et leurs antécédents. Aujourd’hui, le perpétuel roulement des assistantes sociales fait : qu’elle ne connaissent plus du tout le terrain, contrairement aux aides à domiciles qui mettent tout en œuvre pour tenter de rendre ces familles autonomes. L’assistante sociale, comme je vous l’ai dit précédemment, se pointe une à deux fois par an, adresse un chèque du Conseil Général, et détruit tout le travail effectué en amont. Comme vous vous en doutez, ces gens racontent ce qu’ils souhaitent à ces assistantes sociales pour obtenir un maximum, et ne pas avoir à travailler. Et de plus, ont chez eux tout ce qu’il faut, les enfants s’habillent à la mode avec des marques, les vacances sont offertes aux parents, à la Famille, aux frais du contribuable. Il nous arrive parfois, voir souvent d’arriver à des aberrations et extrêmes invraisemblables.

Alors que des personnes qui ont cotisées et travaillées toute leur vie, se retrouvent à la retraite avec une partie de leur salaire en moins, et souvent à galérer financièrement, pour un travail payé au SMIC toute une vie. Dans ce premier constat sur les Familles aidées, soit disant suivies, nous constatons : une perte de temps, voir d’argent un manque d’efficacité, d’organisation, de compétence des personnes, mais surtout le manque de communication, de cohésion dans les services voir d’un même secteur. Pourquoi, alors ne pas créer, imaginer dès la source, un imprimé unique retraçant l’identité de la personne, donc de ses antécédents, de sa Famille ; imprimé de base, essentiel pour le suivi ultérieur en tout domaines de l’individu, tant sur le plan : familial - professionnel - social - juridique - santé.

A l’heure actuelle, une personne sans travail, sans revenu, connaissant des problèmes graves de santé, doit parcourir le chemin du combattant pour arriver à survivre. Vous comprendrez aisément, que le rôle des institutions à tout niveau, face à des démarches simples, compliquent énormément les problèmes de ces gens, qui se trouvent dans des situations financières catastrophiques, et donc les font basculer dans la précarité, d’où l’enchaînement que vous savez : délinquance, violence, et trop souvent l’exclusion.

2)- les logements Lorsque nous relatons de la complexité des services administratifs, prenons l’exemple précis de l’attribution d’un logement par l’OAH (office des HLM Auxerrois).2-1Cinq lettres sont envoyées pour un simple rendez-vous, alors qu’une convocation pour un rendez-vous et état des lieux suffit. 2-2 Au cours d’une installation dans un appartement, vous devez assister de ces experts en : Plomberie - électricité - menuiserie - peinture - vitrage - stores… Alors que ne pensez-vous pas qu’un équipe bien formée dès le départ, et polyvalente, éviterait bien des dérangements d’une part, un moindre coût d’autre part, sans compter moins de complications administratives. Mais le plus simple, reste certes, d’effectuer ces réparations avant que le locataire prenne possession des lieux.

2-3 Remettre les logements aux normes, c’est très bien et nécessaire, mais n’oublions pas l’aspect humain, à savoir que certaines personnes sont seules, handicapées, âgées et ne peuvent pas déplacer leurs meubles. Lorsque débarque chez vous un groupe de travailleurs étrangers, qui ne parle pas un mot de français, sans compter les dates qui ne sont jamais respectées…quel soucis pour ces gens désemparés.

2-4 Dans le partenariat de l’OAH avec les services sociaux, voir les tutelles, notons qu’il est surprenant de constater qu’il leur est impossible de fournir un logement en cas d’urgence. Ex : expulsion suite à un divorce, le temps que le jugement soit prononcé, et bien souvent les personnes se retournent vers le privé, où elle obtient une réponse positive, mais à quel prix ! En effet, des personnes ayant travaillé toute une vie, ayant mis des enfants au monde, ayant payé leurs cotisations, peuvent voir leur vie basculer du jour au lendemain, et se retrouver à la rue, car comme vous le savez, le décisions de justice ne sont dans la plupart des cas malheureusement pas respectées. Autre possibilité, le renvoi au 115 ou 3919, mais ces répondeurs, comme vous vous en doutez, font pire que mal, car comme nous le savons tous, chaque personne correspond à un profil, une sensibilité. Et, n’est-ce pas rabaissant, humiliant, pour certains qui ont connu un train de vie élevé, de se retrouver du jour au lendemain diriger vers un centre d’hébergement, ou un foyer d’accueil. Le grand office des HLM de l’Auxerrois, n’est même pas capable de leur procurer un logement dans des situations d’extrême urgence. Par contre les Rmistes ont tous les droits.

3)- la CPAM - la Sécurité Sociale - la CAF En troisième point, lorsque vous vous rendez à la CAF (caisse d’allocation familiale) ou à la S.S (sécurité sociale), il n’est pas surprenant, que l’on vous renvoie à sa collègue de travail, mais le plus souvent dans un autre service à l’opposé, puisque, aucune cohésion existe au sein de ces administrations, et entraînent donc aucun suivi, et sérieux dans le travail. Pour un dossier A.F (allocations familiales) je me suis retrouvée avec des indemnités pouvant augmenter ou diminuer d’un mois à l’autre (donc rebelote, courrier à chaque fois), mais de plus ne reflétant jamais la situation exacte, puisque rétroactives sur l’année précédente. Les heures d’intervention octroyées par des prises en charge sont bien souvent insuffisantes ou démesurées. En effet bien souvent leur plafond est de 80 heures, sur une période de 6 mois. Si celle-ci ne se renouvellent pas, la famille se retrouve à nouveau abandonné, et replonge. Pour certaines familles ce quota d’heures est insuffisant, donc le mieux, serait d’étudier les dossiers au cas par cas sous le contrôle des aides à domicile, qui connaissent parfaitement le terrain. N’oublions pas cependant un contrôle rigoureux en amont au niveau de la délivrance des certificats médicaux qui permettent d’ouvrir un dossier, et souvent sont distribués à tort et à travers. Ce que les gens ne comprennent pas résulte du fait que l’allocation n’est pas un salaire ! Mais étant donné qu’ils ne travaillent pas puisque l’Etat leur met tout dans la bouche, pourquoi ne continueraient-ils pas d’en profiter, voir même d’éduquer leurs enfants dans ce système où même les vacances tous les ans leurs sont offertes dans un camping 4 étoiles et tout est payé par nous contribuables qui avons toujours travaillé très dur Comme exemple : l’association Passerelle déborde de gentillesse, pour ces pauvres gens qui ont rien, mais en réalité ont tout tellement ils sont malins. Et pour qu’elles raisons tous les ans ce même cadeau. C’est le paradis.

Il faut savoir qu’à l’heure actuelle des milliers de personnes vivent avec le RMI- les ALF- l’APL- L’ API Et n’oublions pas la prime de Noel et le colis de Noel ; S’il vous plaît STOP, ayez le courage de dire NON. Sans compter, les dossiers égarés, les pièces détruites dans toutes les administrations que ce soit : justice -sociales - santé… comme nous le savons tous, il n’existe plus de sérieux dans le travail, de suivi, mais un laxisme à volonté. Notons également la pression exercée dans le travail, qui se retourne trop souvent vers celui qui, tant par ses constats que par son sérieux, dévoile à haute et intelligible voix d’une part ce que tout le monde pense tout bas, d’autre part, les magouilles qui s’opèrent dans l’entreprise et les associations ; ces dernières s’effectuent dans les deux sens : bénévoles direction et patron - employé.

Dénoncer la réalité, dans toutes les formes d’entreprises, c’est donc obligatoirement gêner, déranger la soit disant la bonne marche de l’entreprise ? Dans ce dernier cas, la direction de l’entreprise se comporte 99 fois sur 100, selon Juda, tel qu’il est décrit dans la bible. Voici l’ambiance qui règne au travail aujourd’hui et sont rares ceux qui partent au travail motivés. Vous comprendrez aisément que dans de telle circonstances, les personnes ne peuvent que se sentir mal dans leur peau ; mais n’y a t il pas sur ce problème un point sous jacent lié à l’injustice, à la Famille avec les conséquences de ses actes parfois irresponsables ?

4)- le handicap : la COTOREP Trouvez-vous normal qu’aujourd’hui, une personne qui s’est battue courageusement pour défendre la France, grièvement blessée, ayant travaillé durement, ne puisse être aidée financièrement, alors que reconnue handicapée à plus de 80% par la cotorep. Trouvez-vous normal qu’une femme seule avec une fille de 20 ans vivant sous le même toit, s’est vu octroyer la prime pour l’emploi : alors que reconnue inapte à travailler, en fournissant de fausses déclarations aux impôts. Deux personnes sont responsables, et ne jetons pas la pierre au plus faible, car, elle a tout fait pour acquérir ces avantages, et les impôts n’ont pas été assez vigilants. Mieux, des couples débarquant des pays de l’est et déposant un dossier cotorep pour s’en mettre plein les poches sur notre dos, et ces enfants de familles étrangères que l’on envoie retirer un dossier à l’agence, l’hôtesse leur remet avec en plus un grand sourire . Dans l’arrière boutique, vous comprendrez fort bien que les secrétaires se plaignent d’être débordées, mais en amont il n’existe aucun filtre, qui supprimerait certainement de moitié ces dossiers inutilement ouverts. Parlons un peu des psychologues qui travaillent également dans ces services, et qui convoquent les malades souvent 2 heures à l’avance, et qui pendant tout ce temps s’amuse et prenne leur petit café ! J’ajouterai dans ce volet les RMISTES, considérons les un peu comme les handicapés du travail ! Des gens qui traînent toute la journée en voiture,jouent au tiercé, des gens qui touchent le RMI depuis des années. Pourtant, ils reçoivent une fiche jaune à remplir tous les trois mois : avez-vous trouvé un emploi : OUI-NON, et aucun contrôle. Donc en résumé une mère isolée touche les ALF et le RMI qui lui paie ses cigarettes tous les mois, et elle ne cherche pas de travail. Ce RMI pour les jeunes qui en bénéficie à partir de 25 ans est même injuste, car si je jeune poursuit des études, et les termine à 23 ans, il se retrouve 2 ans sans rien s’il ne trouve pas un emploi immédiatement. Pourquoi ne pas instaurer une aide « tremplin » en attendant que les jeunes trouvent un travail, en instaurant une allocation à durée déterminée, pour ceux qui ont fait des études, alors que paradoxalement d’autres touchent le RMI en ne faisant rien de leurs dix doigts ! Et qui n’ont jamais rien fait.

5)- les personnes âgées N’oublions pas également les personnes âgées, trop souvent délaissées, voir abandonnées dans des mouroirs. A ce propos Jean Charles Escribaux nous le démontre précisément dans son dernier livre intitulé « on achève bien nos vieux »,et qui dénonce l’incompétence de la direction dans les maisons de retraite, et les établissements,l’insuffisance du personnel de soins. Alors que ces personnes par leur vécu, leur expérience peuvent encore se rendre utile à la société et auprès des jeunes. Et, combien le mélange des générations serait plus enrichissant pour tout le monde. Vous pensez bien que si ces informations émanant du fichier ou imprimé unique étaient suivies par les quartiers, les mairies, il est certain que pendant la canicule l’alerte serait immédiatement mise en place. Toutefois, nous précisons, que parmi les dossiers que nous traitons, de plus en plus de personnes de personnes sont seules et délaissées, car elles ne rentrent pas dans un cadre dit classique : Famille - enfant. 80% d’entre elles vivent dans une grande précarité, le plus souvent des femmes, mais aujourd’hui, toutes générations confondues.6)- les associationsLa solidarité ne doit pas se substituer à la justice : elle doit finir à se confondre avec elle. La solidarité, c’est la justice qui doit émaner des pouvoirs publics, des dirigeants. Ce devrait être la priorité des priorités, épurée de tout intérêt, de toute récupération.

Combien sont-elles aujourd’hui, ces associations caritatives, et combien seront-elles demain si rien de sérieux ne contribue à se substituer à elles pour mener à bien une lutte victorieuse contre tous les fléaux qui parasitent l’humanité ? et principalement la France. En effet, ce développement spectaculaire des associations ces dernières années, reflète précisément le mal aise profond de notre société. Mais, malheureusement, là aussi nous sommes surpris de constater un manque de sérieux et de cohésion dans le milieu associatif sensé agir pour la même cause, donc s’entraider : faut-il encore oser parler d’affinité entre les bénévoles, lorsque la personne se retrouve dans une situation d’extrême urgence, ou faut-il la laisser crever dans la rue comme une bête. Lorsque j’évoque le non sérieux de celles-ci, je dénoue les pièges de certaines associations qui se créent afin de pouvoir toucher les subventions et par la suite, se volatilisent. Pour parler des grandes associations, il est surprenant voir lamentable de constater que des rmistes français ou étrangers (principalement pays de l’Est et d’Afrique), vont pleurer et reçoivent un bon de quinze euros minimum (15E qui se multiplient quand ils envoient leurs enfants à leur place). Ces familles font le tour des administrations pour réclamer ces bons, qui leurs sont fournis sans contrôle ; Nous retrouvons ces mêmes personne faire le tour des associations caritatives (Secours Catholique - Secours Populaire - Resto du Cœur…), et réclamer à l’aide de ces bons de quinze euros : des vêtements, de l’électroménager, du mobilier, et surtout de la nourriture. Dans la forme, nous pouvons trouver cela normal d’aider autrui, mais dans le fond, la réalité est : Mr arrive avec collier, bracelet, montre en or, voiture de dernière génération, quand ceux ne sont pas des 4x4. Le pire, c’est que si ces gens trouvent des vêtements à leur goût, trop souvent ils sortent un paquet de billets, plus souvent de 50E que de 5E et finissent ainsi de payer l’excédent de marchandises. Ces gens vont rarement chez Emmaüs, puisqu’ils savent qu’il faut payer. L’excès nuit en tout. Rejoignons à cet effet l’idée d’un imprimé unique et d’une gestion centralisée, qui permettrait au jour le jour de faire savoir à l’association caritative en question, que la personne qui se présente avec un bon, vient d’une autre association caritative où il a déjà monnayé un autre bon.

Alors que si l’état acceptait de bien vouloir mettre en place une structure cohérente dans chaque ville, et travailler en synergie avec tous les services qui en dépendent, croyez-moi, les résultats obtenus seraient beaucoup plus efficaces et utiles à la société, sans compter l’économie d’argent et d’énergie à tous niveaux . Et j’irai plus loin encore dans notre pensée, il serait nécessaire, important, de créer également des centres d’insertion sociale, et des centres d’accueil. Prenons l’exemple concret d’une personne à » remettre sur les rails » : cet structure lui permettra : De trouver un logement - d’avoir un suivi sur sa maladie - de trouver un travail. Au lieu d’aller voir Mr le Maire, le député, de toute façon c’est inutile car ils ne font rien. Actuellement, ces personnes sont complètement abandonnées, et il n’existe aucun suivi, ce qui fait que ces personnes se fragilisent, retombent de nouveau dans le même système, et replonge en pire même.

7)- milieu carcéral et Famille : Lors d’une mise en garde d’un proche, la Famille subit un réel séisme : 7-1 sur le plan affectif : La cellule familiale est très ébranlée, désorientée, abattue, sans recours immédiat d’une aide psychologique ou matériel. 7-2 sur le plan économique : A l’arrêt brusque du revenu, s’ajoutent les frais de téléphone, d’avocats, de déplacements pour les visites du détenu, parfois la garde des enfants etc. 7-3 sur le plan social : les membres de la Famille, les amis se font discrets et parfois se montrent hostiles dans leurs attitudes, d’où les sentiments de honte, de culpabilité, de grande solitude. Au terme de la peine, le retour en Famille (si le foyer persiste) n’est pas sans problèmes. La recherche d’un logement, d’un emploi, absorbe bien des énergies. Si la personne n’est pas accompagnée à la sortie, il ne faut pas s’étonner qu’elle replonge. D’où le problème de la réinsertion qui hante depuis longtemps nos dirigeants. Celui qui a « payé sa dette à la société » mérite certes toute l’attention, mais, qu’en est-il de la Famille ? Elle doit se reconstruire, se consolider, quelle aide lui est offerte en ce domaine ? Qui se soucie de son sort et de la manière dont elle subit, et partage la peine du coupable ? La femme en tant que mère, épouse, épouse ou compagne, aura besoin d’être aidée et soutenue dans son parcours de combattant.

8)-l’éducation nationale : Nous confirmons un manque d’efficacité sur le contrôle d’absentéisme à l’école : les enfants qui devraient être sur les bancs de l’école accompagnent souvent les parents qui viennent nous consulter. En ce qui concerne les problèmes d’ordre scolaire, sachez, Monsieur le Ministre que B.A.F.S soutient le projet avec en autre les heures d’études le soir.

9)- le Conseil Général (en Bourgogne) :Vu le nombre d’aides sociales accordées, nous sommes surprises de constater qu’il faut un passe-droit pour être aidé ?... Les personnes en fin de droit, celles dont on ne parle jamais, gagnent autant qu’un Rmiste, mais n’ont pas les mêmes droits : elles paient une taxe d’habitation, celle de l’audiovisuelle etc. mais sont très souvent délaissées. Les mises sous tutelles : nous constatons un abus dans ce domaine flagrant. En effet, une personne ayant des difficultés financières, se voit proposer une mise sous tutelle, pourtant la loi est précise sur ce thème ? La santé mentale : toute personne dépressive se voit systématiquement traitée par des anxiolytiques ou des séjours en centre hospitalier psychiatrique avec des traitements lourds. En conclusion, plutôt que de déresponsabiliser les personnes, il serait utile et beaucoup plus efficace, d’encadrer les personnes de façon à les remettre dans le système normal. Beaucoup de personnes vivant seules, sont laissées sur le carreau !

La répartition des aides doit se faire sous contrôles. Tout être a droit au respect.

En conclusion générale :Comme nous le constatons tous, l’organisation du système social, n’est pas aidant du tout. Tant au niveau du Conseil Général qui attend que nous fassions le travail à leur place, et ne veulent surtout pas se compliquer la tâche, alors que ces personnes « anormales » doivent bénéficier de beaucoup plus d’attention. Mais le pire est que l’organisation actuelle très complexe comme vous le savez, fait que la personne n’a même plus de vie privée. Suite à certaines informations qui nous ont été communiquées, nous sommes surpris de constater qu’un responsable du Conseil Général ordonne une enquête sociale sur une personne seule pour qu’elle ne bénéficie pas du RMI ; Leur fonction est-elle de fliquer les personnes ? Nous déplorons le manque de confidentialité sur les dossiers, et les atteintes privées sur les personnes. En résumé, nous n’avons nulle part en France de relais fiables, une structure cohérente, efficace, face à l’accompagnement social en général, et qui éviterait certainement pour beaucoup d’entre nous : une perte de temps donc d’argent à l’Etat.

A l’instar de la Famille : Pilier de notre Société, comme nous le savons tous, en attendant de tenter de remettre ces individus, ces Familles sur les « rails », nous sommes tous conscient que ce travail ne s’accomplira pas dans l’immédiat. Mais nous sommes convaincus que la déprime si profonde qui s’est abattue sur notre pays, verra un jour le bout du tunnel, si nous mettons tout en place, car comme nous le savons tous, tout est lié : FAMILLE - TRAVAIL - SANTE .

Nous terminons ce rapport en précisant, que nous avons vécus réellement l’ensemble des éléments que nous avons cités dans ce rapport, et comme nous le précisons très souvent, nous n’avons reçu comme écho positif que malheureusement des échecs, et malgré les décisions de justice positives à notre égard, rien n’a à ce jour aboutit.Suite à ces évènements cruels de six pleines années d’attente, de souffrances, d’angoisses : B.A.F.S est née, et eu égard à ses antécédents, B.A.F.S ne pourra que fonctionner face au respect et à la dignité de l’être humain. La Présidente : Mme DE RYCKERE.C

P.S : Nous vous précisons que nous avons mis en route un projet qui concerne le Famille, et que nous sommes en mesure de vous présenter si vous le souhaitez. Nous avons également un site Internet à l’adresse suivante : http://bafs89.free.fr